les premiers tournesols!
Aujourd'hui, quel plaisir de voir "ENFIN" les premiers tournesols en Drôme Provençale!
Aujourd'hui, quel plaisir de voir "ENFIN" les premiers tournesols en Drôme Provençale!
Si le Boutis est enfant de la provence, il n'en témoigne pas moins d'un goût immodéré pour le voyage et les rencontres. D'ailleurs à bien y regarder, ses origines mêmes sont mêlées : avant d'accoster à Marseille, les cotonnades utilisées pour le boutis avaient dû traverser la méditerranée, qu'elles proviennent d'Egypte ou des lointaines Indes. Et lorsque, au cours du XIVème siècle, les riches négociants marseillais voulurent élargir le savoir-faire de leurs ateliers textiles, ils n'hésitèrent pas à aller débaucher de talentueuses brodeuses en Sicile.
un contre-jour révélateur Alors que le piqué se contente d'emprisonner une seule pièce de matelassage entre deux tissus réunis par un piquage, aujourd'hui mécanisé, seul le vrai boutis crée ses reliefs par un minutieux travail de bourrage du coton, mèche après mèche, emplissant formes et tunnels, préalablement piqués à la main.
L'oeil fait bien vite la différence entre piqué et boutis, car placés tous deux face à une source lumineuse, si le premier ne laisse passer qu'un jour opaque, diffus sur toute sa surface, le Boutis voit le contre-jour magnifié, offrant volumes sombres et lignes claires bien tranchées, toute la lumière traversant généreusement les espaces non méchés.
En 1474, c'est la municipalité elle-même qui pria le génois Michel Mérulle de venir enseigner la broderie sur soie aux artisans locaux.
D'ailleurs, si on confond souvent le Boutis, même aujourd'hui, avec le "piqué de Marseille", c'est que les deux techniques ont pareillement vu le jour dans la cité phocéenne. Etymologiquement, le boutis semble tirer son nom de l'ancienne aiguille de buis qui permettait ce délicat travail. Un travail qui occupait à marseille, en 1680, près de 6 000 femmes pour une production de 40 à 50 000 pièces de toiles par an.
Ce produit de luxe, tout en légèreté et transparence, était déjà l'ambassadeur de la qualité française puisque l'essentiel de la production partait alors pour l'Angleterre, la Hollande, le Portugal et l'Espagne.
Son influence se retrouvera même dans divers ouvrages cordés et rembourrés des colonies américaines.
le jupon est un incontournable
Originellement r éservé à la noblesse, il se démocratisera pourtant et toutes les jeunes filles provençales, depuis les demeures bourgeoises jusqu'au plus reculé des mas, mettront dans leur trousseau de mariage, le jupon en boutis, où sont brodés toutes les espérances et les bonheurs attendus.....
Mesclun des Millenoises et d’Aixoises de la fin du XVIIIème au XXème siècle à découvrir à l’Oustau de Prouvènço du 15 au 19 juin 2012 à Aix en Provence
ça y est!
les cerises de Provence
sont là!
Outre en fruit frais, les cerises font aussi des tartes, clafoutis, soufflés, compotes, salades de fruits et coupes glacées. Confite, la cerise s’utilise en pâtisserie et en confiserie, se déguste dans des cocktails, des desserts lactés ou des plats sucrés salés. Parmi les liqueurs et les alcools à base de cerises, n’oublions pas le ratafia de Provence. Enfin, les queues de cerises, les fleurs de cerisier séchées s’emploient en infusion.
En Europe, les cerisiers se rattachent à deux espèces originaires d’Asie Mineure : le merisier ou cerisier doux (bigarreau, guigne) et le griottier ou cerisier acide (griotte, amarelle).
Si les cerises sauvages se consommaient déjà à l’époque antique, les cerisiers ne commenceront à être cultivés qu’au haut Moyen Âge. C’est, d’ailleurs, à cette époque que naîtra la production de la cerises confite du Luberon et des Monts de Vaucluse, qui s’avérera déterminante pour la diffusion de ce fruit.
Au XVIIIe siècle, Louis XV, grand amateur de cerises, encourage la culture et le développement de nouvelles variétés, alors que ce sont les griottes qui sont le plus appréciées. Un siècle plus tard, la tendance s’inverse et les goûts se portent sur les cerises douces.
En 1886, Auguste Pélissier met au point un bigarreau (qui porte toujours son nom) aux fruits magnifiques, qui fera date.
Aujourd’hui, plus de deux centaines de variétés de cerises sont répertoriées en France, mais seule une douzaine est cultivée.
Disponibles sur le marché de la mi-mai à mi-juillet, ces cerises (près de 60 000 tonnes annuellement) proviennent pour les trois-quarts de la Provence du Rhône-Alpes.
Le Vaucluse reste le département leader, fort de 3000 producteurs, les trois quarts de la récolte partant pour le confisage( spécialité de la ville de APT 84).
HUM! ! QUEL PARFUM!
En JUIN, la provence commence doucement à se parer de sa couleur violette!
les champs de lavandes commencent à fleurir doucement tout en parfumant la campagne où déjà les cigales s'éssayent au chant estival...
Toutes deux de la famille des labiées, la Lavande et le Lavandin, que l'on confond très souvent, sont néanmoins d'espèces différentes. La Lavande vraie est une espèce originelle, alors que le Lavandin est un hybride qui résulte du croisement la Lavande vraie et de l'Aspic. La Lavande vraie se reproduit par graines et par bouture, mais le Lavandin est stérile et ne se reproduit que par bouture. La Lavande vraie peut donc être cultivée ou sauvage, alors que le Lavandin ne se rencontre pas à l'état sauvage. Chaque graine de Lavande donne un plant différent, d'où l'aspect hétérogène des lavanderaies, alors que les plants du Lavandin, beaucoup plus gros et en "boule", sont rigoureusement identiques du fait de l'hybridation. L'altitude joue aussi un grand rôle dans la différenciation entre les deux espèces : tandis que le Lavandin croît à toutes altitudes (du niveau de la mer à plus de 900 m), la vraie Lavande ne pousse qu'à partir de 350-400 m environ, jamais en dessous. Source : Bernard Laget et Jacques Lamy |
Autrefois la récolte, était réalisée manuellement à la faucille et ce jusque dans les années 1950-1955 qui virent l'apparition des premières machines. De nos jours, cette méthode ne se pratique plus sauf dans certains cas de petites surfaces inaccessibles ou pour des besoins ponctuels : coupes pour la fleur ou pour la sélection de certains semis. On récolte la lavande entre le 15 juillet et le 15 août suivant les conditions climatiques, les variétés et l'altitude. Pour obtenir le meilleur rendement, on pratique cette opération quand la surface arrive à 75% de floraison moyenne. Si la coupe mécanique présente quelques inconvénients, surtout en zones caillouteuses et accidentées, ses avantages sont évidents et ont largement contribué à l'essor de la lavandiculture. Séchée et bien tassée, jadis piétinée, la "paille" est distillée. Par un traditionnel processus d'alambic, la vapeur d'eau libère l'essence contenue dans les précieuses glandes sécrétrices. Puis l'huile est recueillie dans l'essencier. Il faut compter 100 à 120 kg de paille (fleurs et tiges) pour obtenir 1 kg d'une essence jaune dorée pour la Lavande vraie et 3 kg pour le Lavandin. Les vertus de la lavandes sont connues dès l'Antiquité où ses fleurs parfument déjà l'eau des bains. Au Moyen-Age, on découvre son pouvoir désinfectant. Persuadé que les épidémies se propagent par l'odeur, on brûle d'énormes quantités de fleurs dans les rues, comme dans les maisons. Sous la renaissance, avec la famille Médicis, se développe le commerce de son huile essentielle. Grasse voit éclore les premières boutiques des parfumeurs. |
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FERRASSIERES |
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LABOREL 3ème dimanche d'août |
Sur les routes de la lavande
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En Juin c'est presque déjà la fin des coquelicots en Drôme provençale...
Le coquelicot est un symbole international à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre. Son origine est aussi internationale.
Un écrivain fut le premier à établir un rapport entre le coquelicot et les champs de batailles durant les guerres napoléoniennes au début du 19e siècle. Il remarqua que les champs qui étaient nus avant le combat se couvraient de fleurs rouge-sang après la bataille.
Le coquelicot est connu pour ses vertus pectorales, c’est à dire qu’il apaise les toux sèches. Il aide également à trouver le sommeil lorsque l’on souffre d’insomnie légère.
Ingrédients :
Pour environ 2 litres et demi de sirop
400 g de pétales de coquelicots (il en faut beaucoup)
1 litre d’eau
Du sucre
Comment faire un sirop de coquelicot
Portez l’eau à ébullition
Jetez-y les pétales de coquelicot puis coupez le feu et couvrez
Laissez infuser 15 minutes
Filtrez et pressez les pétales dans un linge propre afin d’exprimer tout le jus
Pesez le liquide obtenu
Ajoutez le même poids de sucre et chauffer à nouveau pour rendre le liquide sirupeux.
Lorsque le liquide à la consistance souhaitée mettez en bouteille préalablement ébouillantée.
Bonne dégustation!